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Minna No Supaplanet !
4 novembre 2006

Revenons aux choses sérieuses ...

Voilà , .dijon//SAITEN c'est fini ... la fièvre du cosplay est un peu retombée ( même si je prépare celui de ma soeur maintenant !! ) et un peu de politique ne fait jamais de mal ( sauf quand elle est de droite !! ) .

Je ne ferai pas de grand plaidoyer anti-capitalisme , je ne crierai pas au massacre , je ne me désolerai pas sur cette habitude que l'homme à de chercher le profit personnel et imédiat à tout prix , je ne réprimerai pas la bourse , je ne châtierai même pas les patrons ... non , j'estime que ce tract que j'ai pri à la sortie de la Fnac Wilson se suffit à lui même , et le voici dans son moindre mot :


CGT Fnac Toulouse

La Fnac est à vendre ?
Nos emplois, nos métiers, nos acquis sociaux ne seront pas bradés !

Chèr(e)s clients, chèr(e)s adhérents,

Depuis le mois de juin/juillet et après la liquidation de Fnac service, notre direction tente de faire passer dans l'urgence des restructurations en profondeur visant à la suppression de 550 à 1000 emplois dans quatre sociétés Fnac exploitants les 65 magasins français.
Ceci serait la réponse incontournable aux évolution de marchés ... nous ne le croyons pas!

Comme nous, vous avez peut être appris il y a quelques semaine par la presse l'annonce de la vente prochaine de la Fnac par PPR.
Cette information, pourtant reprise par de nombreux médias, n'a fait l'objet d'aucun commentaire, d'aucune information de nos dirigeants!

Dès lors les vraies raisons de ces restructurations sautent aux yeux: notre direction veut supprimer des centaines d'emplois pour réduire rapidemment les coûts salariaux et ainsi faire monter les enchères auprès d'éventuels repreneurs...
Elle éspère ainsi augmenter sa profitabilité et accroître les dividendes aujour'hui versés à PPR et demain au nouvel actionnaire compte tenu des sommes qu'il aura déboursées pour acquérir la Fnac.
Ces choix mettent en péril nos emplois, la qualité du service et bientôt l'enseigne .

Nous sommes aujourd'hui extrêmements inquiets pour l'avenir de la Fnac, de nos emplois, de nos métiers et de notre statut social.
Le millier de suppressions d'emplois programmé détériorerait encore la largeur de l'offre et la qualité du conseil à la clientèle.

Vous aussi, clients, adhérents, feriez les frais de cette logique d'économie.

Nous sommes préoccupés car ces fonds d'investissements planent déjà au dessus de la Fnac. Nous savons que leur logique purement financière et à court terme a des conséquences sociales désastreuses et représente une menace pour la pérennité des entreprises.

Nous en grève ce jeudi 26 octobre, jour où D. OLIVENNES, PDG de la Fnac, convoque l'ensemble de l'encadrement de l'enseigne au lancement du projet d'entreprise "2007/2011" afin de passer un message clair et intelligible à notre direction.

Cette entreprise est aussi la nôtre, nbous exigeons l'abandon de ce plan de suppression d'un millier d'emplois, nous voulons des garanties quant au maintient de nos emplois, nos métiers et nos acquis sociaux dans la perspectives de cession de la FNAC.


Nous vous remercions de votre compréhension et vous invitons à nous soutenir en écrivant au président de la Fnac Denis OLIVENNES, 67 bd du général LECLERC, 92612 CLICHY CEDEX (denis.olivennes@fnac.tm.fr) et en reportant vos achats du jour.

Merci de votre compréhension.

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Commentaires
K
J'adhere, j'ai envoyé des insultes et je spammerais denis.olivennes@fnac.tm.fr tout les jours.
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